Le chant de Kali de Dan Simmons

Publié le par Jean-Louis Dragon

Le chant de Kali de Dan Simmons

Mode Pal livre lu courant de janvier à septembre 2018 Éditions FOLIO SF

Nombre de pages : 384

ISBN-10: 2070316440
ISBN-13: 978-2070316441

Présentation de l'éditeur :

" Il est des lieux maléfiques qui ne devraient pas exister. Il est des villes malfaisantes où l'on ne peut demeurer. Calcutta est de celles-là. Avant Calcutta, pareille idée m'aurait fait rire. Avant Calcutta, je ne croyais pas au mal, et surtout pas comme s'il était une force indépendante des hommes. Avant Calcutta, je n'étais qu'un imbécile. " Robert Luczak est envoyé à Calcutta par sa maison d'édition pour récupérer le mystérieux manuscrit d'un poète que tous croyaient mort depuis huit ans. Mission simple en apparence, mais qui prend des allures de descente aux enfers dès lors que son chemin croise celui des Kapalikas, secte vouée à l'adoration de la meurtrière Kali dont les membres font régner la terreur sur la ville. Sacrifices humains, cadavres ressuscités, meurtres en pagaille... Luczak comprendra - mais trop tard - que rien n'arrête le chant macabre de Kali.

Mon avis :

J’ai bien aimé le chant de Kali en raison du style d’écriture typique d’une autre génération.
Bien meilleure que la génération d’écrivain d’aujourd’hui.
Enfin pour moi.
Dans ce genre de plume, on s’y retrouve largement, on plonge directement dans l’histoire, on la vit, on ressent Le chant de Kali, on a l’impression d’être dans Calcutta.
C’est un des premiers romans de Dan Simmons, si je ne me trompe pas et, d’après ce que j’ai pu lire, ce n’est pas le meilleur.
C’est vrai qu’il y a quelques longueurs, on peut même dénoter parfois un manque de rebondissement. Bon, personnellement, ça ne m’a pas trop perturbé, j’avoue, mais je ne peux nier ces faits.
Après Calcutta est bien décrite, à tel point qu’on a l’impression d’étouffer par moment. C’est peut-être pour ça qu’on a l’impression que la prose se ralentit ?
L’intrigue n’a rien d’extraordinaire, il faut plus s’attarder sur l’ambiance qui accompagne celle-ci et le décor environnant. Une ambiance moite dans un décor malsain.
Simmons fait vraiment en sorte que Calcutta hypnotise le lecteur. Alors, ça va de l’extase à la nausée. Pour le meilleur et pour le pire…
Les personnages sont très bien travaillés. Côté psychologie, on y est, il n’y a rien à redire. Robert Luczak n’est pas un héros, c’est juste un personnage basique qui reste cependant très crédible.
La fin fait plus morale qu’autre chose. Personnellement et encore une fois, j’ai bien aimé.
J’ai même adoré les dernières lignes.

Note globale : 16/20

Publié dans Auteur Lettre S

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