Et le ciel se refuse à pleurer de Gérard Glatt

Publié le par Jean-Louis Dragon

Et le ciel se refuse à pleurer de Gérard Glatt

Mode SP Livre lu en février-mars 2018 Éditions Les Presses de la Cité

Nombre de pages : 352

ISBN-10: 2258146712

ISBN-13: 978-2258146716

Présentation de l'éditeur :

Août 2016, en Haute-Savoie, sous un soleil de plomb, trois hommes se retrouvent à la mort de celle qui a broyé leur vie. Souvenirs et confidences de chacun jaillissent pour faire éclater le secret de la défunte...

Morte et muette à jamais, Germaine, fauchée par un sapin. C'est son mari, Tronchet, qui en fait la macabre découverte ce jour d'août 2016. Le travail harassant de la ferme, le soin constant porté aux bêtes n'auront été finalement que le ciment et le quotidien d'un couple désassorti. Pourquoi cette femme belle, vénéneuse, ne cachant pas son désir pour d'autres hommes, s'est-elle mariée avec cet honnête paysan, qu'elle méprisait ? Dans sa solitude et sa peine, car l'homme était amoureux, Tronchet a auprès de lui son grand fils Antoine, revenu de la ville le temps des funérailles, mais aussi Edmé, frère de cœur d'Antoine, toujours fidèle à la besogne, un vrai garçon de ferme. Tous trois forment une chaîne unie, solidaire, délivrée de l'emprise toxique de Germaine, mais pas de leurs tourments, de leur histoire commune, ni de leurs doutes quant aux circonstances étranges de la mort de Germaine.
Il y a aussi ce médaillon doré, que tous ont toujours vu au cou de la défunte, qui renfermait un soi-disant secret... Un secret que l'opaque Germaine n'a jamais voulu dévoiler.

Mon avis :

Voilà bon, la sauce n’a pas pris chez moi en ce qui concerne ce roman.
Je n’ai pas aimé, voilà tout.
Les raisons sont diverses.
Nous commencerons par la plume de l’auteur qui ne me convient pas.
Certaines phrases manquent de fluidité en raison de certaines longueurs et de nombreuses virgules.
Dans un roman, je vois les chapitres, les paragraphes et les phrases comme une partition musicale et, dans la musique, ce qui est important, c’est le rythme.
Vous voyez un peu ce que je veux dire ?
Le rythme change tout.
Et dans un roman également, le rythme est important.
Trop de virgules tue la phrase.
Cela peut produire un effet imbroglio.
C’est après mon avis qui reste subjectif, mais le rythme imposé par Gérard Glatt ne me plaît pas.
Je n’ai pas non plus aimé l’intrigue.
En fait, je l’ai trouvé décousue et surtout peu captivante.
Et la fin… C’est confus, un peu, non ?
En raison aussi des personnages qui manquent de profondeur.
En tout cas, on a du mal à s’attacher à eux.
Cette difficulté à s’attacher peut être due au style en lui-même.
À partir du moment où tu n’adhères pas une plume, il t’est difficile d’aimer l’ensemble.
C’est dommage… Mais bon voilà ça arrive.
J’ai eu aussi du mal à m’imaginer en Haute-Savoie…
On va s’arrêter là.
Bon voilà quoi, quand ça prend pas, ça prend pas.
Un peu à l’image du titre d’ailleurs.

Note globale : 08/20

Publié dans Auteur Lettre G

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