Revival de Stephen King
Mode PAL livre lu en mai 2016 - Éditions Albin Michel
Nombre de pages : 448
ISBN-10: 2226319301
ISBN-13: 978-2226319302
Présentation de l'éditeur :
Il a suffi de quelques jours au charismatique Révérend Charles Jacobs pour ensorceler les habitants de Harlow dans le Maine. Et plus que tout autre, le petit Jamie. Car l'homme et l'enfant ont une passion commune : l'électricité.
Trente ans plus tard, Jamie, guitariste de rock rongé par l'alcool et la drogue, est devenu une épave. Jusqu'à ce qu'il croise à nouveau le chemin de Jacobs et découvre que le mot « Revival » a plus d'un sens... Et qu'il y a bien des façons de renaitre !
Addiction, fanatisme, religion, expérimentations scientifiques... un roman électrique sur ce qui se cache de l'autre côté du miroir. Hommage à Edgar Allan Poe, Nathaniel Hawthorne et Lovecraft, un King d'anthologie.
Mon avis :
Loin d’être foudroyant.
Ouais, une relance un peu lente même que ce Revival. Dire que je n’ai pas aimé serait mentir, dire que j’ai adoré également.
Il n’y a rien à redire au niveau du talent de narration de Stephen King. Encore ici, il surpasse la plupart des écrivains de son genre. La preuve ? Il arrive à tenir son lecteur plus de 400 pages pendant lesquelles il ne se passe quasiment rien.
C’est un exploit, mais aussi une habitude chez Stephen King qui, ces dernières années avec des romans comme Joyland ou encore 22/11/63, se complait dans une douce nostalgie. Si l’effet est plutôt réussi pour les deux romans précités, il l’a été un peu moins ici pour ma part en raison d’un manque de rebondissements et d’actions.
L’utilisation de la première personne du singulier n’a d’ailleurs pas aidé à ce niveau.
Il n’y rien à redire au niveau des personnages qui sont bien fouillés et très intéressants. Vraiment, rien à redire.
Non, ce qui fait la faiblesse de ce roman est le manque d’actions et de rebondissements qui amène à un regain d’intérêt en déclin.
Le scénario est assez simple. Stephen King a voulu rendre un hommage à Mary Shelley, à Lovecraft et consorts. On peut le féliciter pour cela. Cependant, le roman manque un peu d’originalité.
Comme pour Dôme, Stephen King utilise l’image des Formicidae. . .
J’ai un peu de mal à m’y faire pour ma part. Je n’ai pas … flippé. J’ai plutôt baillé de dépit.
Les sujets traités sont tout aussi bon : la religion, le deuil, les addictions.
Non, ce qui ne va surtout pas à ce roman, c’est son démarrage très, très lent. Et lorsque le fantastique s’immisce et bien, on a du mal à y croire. On a du mal à rentrer dans cette parcelle horrifique.
C’est dommage…
Quant à l’argument du Publishers Weekly qui je cite écrit : « On est littéralement sonné par la fin, l’une des meilleurs de King. », il est plus que fallacieux…
Bref, loin d’être un mauvais roman, Revival reste tout de même une petite déception pour ma part.
Petite… Un roman à lire tout de même si on est fan du King !
Note globale : 12/20